FAITH - THE CURE

Les titres

The Holy HourPrimaryOther VoicesAll Cats Are GreyThe Funeral PartyDoubt

The Drowning ManFaith

THE HOLY HOUR – L’heure sacrée

 

A genoux, j’attends dans le silence

Tandis que, un par un, les êtres s’éclipsent

Dans la nuit.

Les corps tranquilles et creux

Embrassent le sol avant de prier

Ils embrassent le sol,

Puis s’éclipsent …

Sans rêves, je m’assois et j’écoute,

Une promesse de salut m’incite à rester

Puis je regarde ton visage

Et je sens mon cœur s’enfoncer

Tandis qu’alentour les enfants jouent

A des jeux dont ils se lassaient par le passé

Ils jouent.

Je reste là, et j’entends ma voix

Qui pousse un cri muet à l’adresse du pouvoir ancestral

Il se brise contre les pierres

Lentement, je te laisse crier ….

Je ne peux pas attraper ce que tu dévores,

Le sacrifice de la pénitence

Dans l’heure sacrée.

ALL CATS ARE GRAY – Tous les chats sont gris

 

Je n’aurais jamais imaginé me retrouver

Au lit parmi les pierres

Les colonnes sont des humains

Qui me supplient de m’écraser.

Aucune forme ne navigue sur les lacs profonds et sombres

Et aucun drapeau ne vogue pour me guider jusque chez moi.
Dans les caves

Tous les chats sont gris

Dans les caves

La texture couvre ma peau

Dans la cellule de la mort

Une seule note

Sonne, encore et encore.

THE DROWNING MAN – Le noyé

 

Elle est à quatre mètres au-dessus des flots

Elle scrute, seule, les profondeurs de l’eau

La solitude grandit et, lentement,

Elle remplit son corps engourdi

En se laissant glisser sous l’eau

Ses sens meurent un à un,

Les souvenirs s’effacent et laissent ses yeux

Voir des mondes qui n’ont jamais existé,

Et, peu à peu, les oiseaux radieux à elle se dérobent.  

Mue par le bruit violent

Elle essaie de se retourner mais un ultime silence

S’insinue et frappe sa douce tête assombrie

L’eau la reçoit dans une révérence

Et l’engloutit à son aise

L’engloutit à son aise.
J’aurais laissé le monde saigner

Mon amour, aurais-je seulement pu t’aider ?

Ces formes qui flottent depuis tant d’années,

Si courageuses, si jeunes et si belles.

Tout était vrai,

Ce ne pouvait pas être une fiction

J’espère que tout était vrai

J’espère que ce n’était pas une fiction.

Les mots m’ont laissé un désespoir sans vie

A respirer comme un homme qui se noie

Oh, fuchsia, tu m’abandonnes

Et je respire comme un homme qui se noie

Je rêve comme un homme qui se noie.

Et je respire comme un homme qui se noie

Je rêve comme un homme qui se noie.

Je rêve comme un homme en train de se noyer.  

PRIMARY - Primaire

 

L’innocence des enfants qui dorment

Vêtus de blanc et faisant de doux rêves,

Met un arrêt au temps qui passe.

Je ralentis mes pas et le trouble s’installe en moi

Tant d’années ont rempli mon cœur

Que jamais je n’aurais pensé ainsi m’exprimer
Plus le temps passe, et plus on vieillit

Plus on en sait, et moins on en montre.

Plus le temps passe, et plus on vieillit

Plus on en sait, et moins on en montre.

La toute première fois que j’ai vu ton visage

J’ai pensé à une chanson et j’ai vite changé la mélodie

La toute première fois que j’ai touché ta peau

J’ai pensé à une histoire et je me suis trop tôt empressé de la terminer.

Oh, je me souviens,

Oh, non, ne change pas

Mais l’histoire s’est achevée, treize ans

Une bague qui brille

Et la façon dont j’ai oublié ton nom.

L’air ne circule plus dans ma gorge

Un nouveau mensonge s’étouffe

Mais ça a toujours été ainsi

Alors ils se rapprochent

Vêtus de rouge et jaune

A jamais innocents

Dans leur paisible chambre bleue, les enfants endormis rêvent encore.

Plus le temps passe, et plus on vieillit

Plus on en sait, et moins on en montre.

Plus le temps passe, et plus on vieillit

Plus on en sait, et moins on en montre.

 

DOUBT – Le doute

Je suspends mon vol pour combattre et mourir

Et je prends position pour changer ma vie.

D’humeur sauvage de désespoir teinté de rouge,

Je serre les poings

Tu sors les griffes

Une rage contenue consume mon cœur

Nourri par des années à gaspiller des heures

Je ferme les yeux

Et je me tends

Et, en hurlant, je rentre dans une furie débordante

Qui fait bouillir ton sang.
De la chair arrachée,

De la peau détachée,

Frappé de doute,

Je vais te briser

C’est la fureur qui guide la violence de mes coups

Je te vois tomber mais je continue de frapper

Encore et encore

Ton corps s’affaisse,

Le mouvement est vif, clair et précis

Et terminé.

Je finis par m’agenouiller à tes côtés

Asséché de tout sauf de la douleur.

En hurlant, je rentre dans une furie

Débordante qui fait bouillir ton sang.

Un seul baiser, et je te vois te démener

Je te serre dans mes bras et je t’entends pleurer

J’embrasse tes yeux et je mets fin à ta vie,

Je mets fin à ta vie.

Encore et encore

Ton corps s’affaisse

Le mouvement est vif, clair et précis

Et terminé.

Je finis par m’agenouiller à tes côtés

En sachant que je tuerai à nouveau cette nuit.

OTHER VOICES – D’autres voix

 

Je murmure ton nom dans une pièce vide

Tu frôles ma peau

Aussi douce que le drapé de la fourrure

Je goûte à ton parfum

Des bruits lointains

D’autres voix

Martèlent ma tête en morceaux

Commets le péché

Compromets-toi

Et toutes ces autres voix qui me disaient :

« Change de point de vue,

Tu te trompes sans arrêt ».

Puis Noël est arrivé,

Il faut vraiment que je te vois

Tu me souris timidement,

Un compromis festif de plus.

Mais je vis dans la désertion

Et huit millions de gens,

Des bruits lointains

D’autres voix

Qui pulsent dans mes bras qui se balancent

Caressent le son

Il y a tant de morts

Et toutes ces autres voix qui me disaient :

« Change de point de vue,

Tu te trompes sans arrêt ».

THE FUNERAL PARTY – Les funérailles

 

Deux pâles silhouettes

Souffrent en silence

Le temps n’existe plus

Dans leur paisible souterrain

Côte à côte

Dans l’âge et la tristesse.

Je te regardais

Et bougeais, sans parler

Pendant que, pièce après pièce,

Tu jouais ton histoire

En traversant un passé inconnu

Et en dansant aux funérailles.

Les souvenirs de rêves d’enfants

Gisent sans vie

Et se dissipent peu à peu, sans vie

Main dans la main avec la peur et des ombres

Qui pleurent aux funérailles.

J’ai entendu une chanson

Et je me suis retourné

Pendant que, pièce après pièce,

Tu jouais ton histoire

Sans bruit, sur le sol,

En dansant aux funérailles.

FAITH – La foi

 

Rattrape moi si je tombe,

Je lâche prise.

Je ne peux pas continuer comme ça

Et chaque fois que je me retourne,

Que je suis perdant à un nouveau jeu aveugle

L’idée de la perfection me prend ….

Soudain je te vois changer

Aussitôt tout est pareil,
Mais la montagne ne bouge jamais …
Tu me violes comme un enfant

Baptisé dans le sang

Peint comme un saint anonyme

Ne reste plus que l’espoir …

Ta voix est morte, vieille et toujours vide.

Compte sur moi pour clore les années

De parfaits moments nous attendent …
Si seulement on pouvait rester

S’il te plaît,

Prononce les mots qu’il faut,

Ou bien pleure comme le clown blanc comme la pierre

Et reste là,

Perdu à jamais dans une foule heureuse …
Personne ne lève les mains,

Personne ne lève les yeux

Confortée par des mots creux,

La fête continue, de mieux en mieux …

Je suis parti tout seul

Sans rien d’autre que ma foi.