
THE DREAM OF THE BLUE TURTLES - STING
Les titres
If You Love Somebody Set Them Free - Love Is The Seventh Wave - Russians - Children's Crusade - Shadows In The Rain
We Work The Black Seam - Consider Me Gone - The Dream Of The Blue Turtles (instrumental) - Moon Over Bourbon Street -
If You Love Somebody Set Them Free
Si tu aimes quelqu’un, laisse-lui sa liberté
Libres, libres, laissez-les libres
Libres, libres, laissez-les libres
Libres, libres, laissez-les libres
Si tu as besoin de quelqu’un,
Appelle-moi.
Si tu as envie de quelqu’un
Tu peux aussi compter sur moi.
Si tu peux garder quelque chose de précieux,
Alors enferme-la à double tour et jette la clé.
Mais si c’est pour en faire ta possession,
Alors oublie-moi.Si tu aimes une personne
Si tu aimes quelqu’un
Si tu aimes une personne
Si tu aimes quelqu’un, laisse-lui sa liberté.
Sa liberté, sa liberté, sa liberté.
Si c’est un miroir que tu veux,
Regarde-moi dans les yeux.
Ou un bouc émissaire
Quelqu’un à mépriser,
Ou un prisonnier dans le noir
Entravé par des chaînes qu’on ne peut pas voir,
Ou une bête dans une cage dorée,
Certains ne se feront pas prier.
Si tu aimes une personne
Si tu aimes quelqu’un
Si tu aimes une personne
Si tu aimes quelqu’un, laisse-lui sa liberté.
Sa liberté, sa liberté, sa liberté.
On ne contrôle pas un cœur indépendant
Celui que tu aimes, tu ne peux pas le dédoubler.
On est à jamais voué à croire qu’on ne peut pas vivre,
Qu’on ne peut pas vivre ici et être heureux en se contentant de peu
Il y a tellement de riches,
Il y a tellement d’âmes,
Dont on convoite tout ce qu’ils possèdent.
Si tu as besoin de quelqu’un,
Appelle-moi.
Si tu as envie de quelqu’un
Tu peux aussi compter sur moi.
Si tu peux garder quelque chose de précieux,
Alors enferme-la à double tour et jette la clé.
Mais si c’est pour en faire ta possession,
Alors pas question.
Si tu aimes une personne
Si tu aimes quelqu’un
Si tu aimes une personne
Si tu aimes quelqu’un, laisse-lui sa liberté.
Sa liberté, sa liberté, sa liberté.
SHADOWS IN THE RAIN
Des ombres sous la pluie
Voix off d’un des musiciens :
C’est dans quelle tonalité ?
Attends ! Attends !
C’est quoi la tonalité ?
Je me réveille encore ce matin tout habillé
Je ne sais pas exactement où je suis.
Je devrais écouter les conseils de mon médecin
Il fait de son mieux pour m’aider.
Il dit que je souffre de délire
Mais moi je suis certain d’être sain d’esprit
Comment alors expliquer
Ces ombres sous la pluie
Ces ombres sous la pluie ?
Si vous nous voyez, au coin de la rue,
On ne fait que danser sous la pluie.
Je le dis à mes amis quand je les vois,
A travers les carreaux de ma fenêtre.
Des ombres sous la pluie, des ombres sous la pluie.
Des ombres sous la pluie, des ombres sous la pluie.
Des ombres sous la pluie, des ombres sous la pluie.
Je me réveille encore ce matin tout habillé
Je ne sais pas exactement où je suis.
Je devrais écouter les conseils de mon médecin
Il fait de son mieux pour m’aider.
Il dit que je souffre de délire
Mais moi je suis certain d’être sain d’esprit
Comment alors expliquer
Ces ombres sous la pluie
Ces ombres sous la pluie …
MOON OVER BOURBON STREET
La lune sur Bourbon Street
Une lune brille sur Bourbon Street
Je vois des visages quand ils passent sous le pâle lampadaire
Je n’ai d’autre choix que de suivre cet appel.
Les lumières vives, les gens, la lune, et tout ça,
Je prie chaque jour pour être fort
Car je me doute que ce que je fais est mal.
Oh, vous ne verrez jamais mon ombre
Ni n’entendrez le bruit de mes pas
Lorsqu’une lune brille sur Bourbon Street.
Cela fait très longtemps que je suis ainsi.
Dans cette vie, j’étais prisonnier comme un agneau innocent.
Maintenant, je ne peux plus montrer mon visage sous la lune.
Et on me verra seulement marcher sous la lumière de la lune.
Le bord de mon chapeau cache les yeux d’une bête
J’ai le visage d’un pécheur mais les mains d’un prêtre.
Oh, vous ne verrez jamais mon ombre
Ni n’entendrez le bruit de mes pas
Lorsqu’une lune brille sur Bourbon Street.
Tous les jours, elle arpente les rues de la Nouvelle Orléans
Elle est jeune et innocente, issue d’une famille pauvre.
Je suis très souvent resté sous ses fenêtres, la nuit
Pour lutter contre mon instinct, sous le pâle clair de lune.
Comment pourrais-je rester ainsi quand je prie Dieu ?
Je dois aimer ce que je détruis et détruire ce que j’aime
Oh, vous ne verrez jamais mon ombre
Ni n’entendrez le bruit de mes pas
Lorsqu’une lune brille sur Bourbon Street.
LOVE IS THE SEVENTH WAVE
L’amour est la septième vague
Dans l’empire des sens,
Tu es la reine en ton royaume
Dans toutes les villes, dans tout le pays
Sur tout ce qui t’arrange.
Moi je dis
Qu’il existe un monde plus profond, que tu ne peux pas comprendre
Qu’il existe un monde plus profond, qui te tire par la main.
Chaque ondulation de l’océan,
Chaque feuille de chaque arbre,
Chaque dune dans le désert,
Toute cette puissance que nous ne voyons pas.
Il existe une vague plus haute que ça, qui grossit dans le monde
Il existe une vague plus haute que ça, écoute-moi.
Je la sens qui se forme dans les villes,
Je la sens qui recouvre toute la planète
Toutes les barrières, toutes les frontières
Rien ne pourra lui enlever sa puissance, je te le dis.
Il n’y a pas vague plus haute que ça, qui grossit dans le monde
Il n’y a pas vague plus haute que ça, écoute-moi.
Toute cette effusion de sang, toute cette colère,
Toutes les armes, toute cette cupidité,
Toutes les armées, tous les missiles,
Tous les symboles de cette terreur, je te le dis :
Il existe une vague plus haute que ça, qui grossit dans le monde
Il existe une vague plus haute que ça, écoute-moi.Au centre-même de la destruction,
Au centre de la fureur,
Tous ces anges, tous ces démons,
Autour de nous, tu les vois ?
Il existe une vague plus haute que ça, qui grossit dans le monde
Il existe une vague plus haute que ça, que rien ne retirera.
L’amour est cette septième vague, l’amour est la septième vague,
L’amour est la septième vague, l’amour est la septième vague,
L’amour est cette septième vague, l’amour est la septième vague,
L’amour est la septième vague.
Chaque ondulation de l’océan,
Chaque feuille de chaque arbre,
Chaque dune dans le désert,
Toute cette puissance que nous ne voyons pas.
Il existe une vague plus haute que ça
Qui sourit au monde
Il existe une vague plus haute que ça, écoute-moi.
Chaque ondulation de l’océan,
Chaque feuille de chaque arbre,
Chaque dune dans le désert,
Chaque fois qu’avec moi tu respires
Chacun de tes souffles, chacun de tes gestes
Chaque gâteau que tu confectionnes,
Chaque jambe que tu te casses.
WE WORK THE BLACK SEAM
Nous œuvrons pour le filon noir
Selon votre théorie économique,
Cet endroit devait changer pour de bon.
Pour nous, c’est difficile à comprendre.
Notre métier, on ne peut pas si facilement l’abandonner.
Notre sang a taché le charbon
Nous avons creusé un tunnel profond dans les entrailles de la nation
On vaut bien plus que de l’argent
Votre théorie économique n’a aucun sens.
Un jour, dans une ère nucléaire,
Peut-être comprendront-ils notre rage.
Ils ont construit des machines qu’ils ne peuvent pas contrôler
Et ont enfoui les déchets dans un trou gigantesque
Le pouvoir est devenu abordable et éthique
Les visages noircis sont devenus invisibles
Mais le carbone 14 est mortel depuis douze mille ans
Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir,
Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir,
Ce filon, il gît sous la terre.
Trois millions d’années l’ont emprisonné
Nous marchons à travers des forêts ancestrales
Et allumons de nos mains des centaines de villes.
Vos satanés moulins ont mis au chômage toutes nos capacités minières
On ne peut pas échanger une bande de quinze mètres
Contre tous les ruisseaux empoisonnés de Cumberland.
Un jour, dans une ère nucléaire,
Peut-être comprendront-ils notre rage.
Ils ont construit des machines qu’ils ne peuvent pas contrôler
Et ont enfoui les déchets dans un trou gigantesque
Le pouvoir est devenu abordable et éthique
Les visages noircis sont devenus invisibles
Mais le carbone 14 est mortel depuis douze mille ans
Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir,
Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir.
Que les enfants pleurent,
Et le monde, en tournant, leur chantera des berceuses,
Quand tu auras coulé sans laisser aucune trace,
L’univers m’aspirera.
Un jour, dans une ère nucléaire,
Peut-être comprendront-ils notre rage.
Ils ont construit des machines qu’ils ne peuvent pas contrôler
Et ont enfoui les déchets dans un trou gigantesque
Le pouvoir est devenu abordable et éthique
Les visages noircis sont devenus invisibles
Mais le carbone 14 est mortel depuis douze mille ans
Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir,
Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir.
RUSSIANS – Les Russes
En Europe et en Amérique
Le sentiment d’hystérie grandit
Il est conditionné pour répondre à toutes les menaces
Présentes dans les discours rhétoriques des soviétiques.
Mr. Khrushchev a déclaré : « nous allons vous enterrer ».
Je ne souscris pas à ce point de vue
Ce serait ignorer
Que les Russes aussi aiment leurs enfants.
Comment puis-je protéger mon petit garçon
Du jouet mortel d’Oppenheimer ?
Le monopoly du bon sens
N’existe d’aucun côté de la barrière politique.
On partage la même biologie
En dehors de toute idéologie
Crois-moi quand je te dis
Que j’espère que les Russes aiment leurs enfants, aussi.
Dans l’Histoire, on ne trouve pas de précédent
Où l’on met les mots dans la bouche du Président
Il n’y a rien de tel qu’une guerre gagnée d’avance
C’est un mensonge, on ne peut plus y croire.
Mr. Reagan déclare : « nous allons vous protéger »
Je ne souscris pas à ce point de vue
Crois-moi quand je te dis
Que j’espère que les Russes aiment leurs enfants, aussi.
On partage la même biologie
En dehors de toute idéologie
Ce qui pourrait nous sauver, vous et moi,
C’est si les Russes aiment aussi leurs enfants.
CHILDREN’S CRUSADE – La Croisade des Enfants
Des hommes jeunes, des soldats, 1914,
Qui marchent sur des terres qui leur sont étrangères.
Vierges en fusils, un jeu de charades,
Tout ça pour une Croisade des Enfants
Les pions dans ce jeu ne sont pas des victimes du hasard,
Eparpillés sur les champs de Belgique et de France
Des coquelicots pour jeunes hommes, le marché amer de la mort
Et toutes ces jeunes vies trahies.
Les enfants d’Angleterre ne seront jamais des esclaves
Ils sont piégés dans les barbelés et ils meurent par vagues,
La fleur de l’Angleterre se trouve face dans la boue
Salie dans le sang de toute une génération.
Les généraux corpulents sont à l’abri derrière les lignes,
Ils noient dans leur vin rouge les leçons de l’Histoire
Des coquelicots pour jeunes hommes, le marché amer de la mort
Et toutes ces jeunes vies trahies.
Les enfants d’Angleterre ne seront jamais des esclaves
Ils sont piégés dans les barbelés et ils meurent par vagues,
La fleur de l’Angleterre se trouve face dans la boue
Salie dans le sang de toute une génération.
Minuit à Soho, 1984,
Ils se piquent sous les porches, esclaves de l’opium.
Des coquelicots pour jeunes hommes, le marché amer de la mort
Et toutes ces jeunes vies trahies.
Tout ça pour la Croisade des Enfants.
CONSIDER ME GONE
Considère-moi comme parti
Tu ne peux pas rester là
Tu ne peux pas rester là
Tu ne peux pas rester là
Tu ne peux pas rester là
Il y avait des pièces de pardon,
Dans la maison que nous partageons.
Mais l’espace a été vidé
De tout ce qu’il y avait.
Il y avait des armoires de patience,
Il y avait des étagères pleines de sollicitude,
Mais quiconque appelait,
N’y trouvait personne.
Dès demain, dès demain,
Considère-moi comme parti.
Tu ne peux pas rester là
Tu ne peux pas rester là
Tu ne peux pas rester là
Tu ne peux pas rester là
Les roses ont des épines
Qui font briller la vase de l’eau
Et le cancer est profondément tapi
Dans le plus doux des bourgeons.
Les nuages et les éclipses
Salissent la lune et le soleil
Et l’histoire empeste
Du mal que nous avons fait.
Dès demain, dès demain,
Considère-moi comme parti.
J’ai passé trop d’années
En guerre contre moi-même.
Le docteur m’a dit
Que c’est mauvais pour ma santé.
Être en quête de la perfection,
C’est très bien,
Mais rechercher le paradis,
C’est vivre ici en enfer.
Dès demain, dès demain,
Considère-moi comme parti.
FORTRESS AROUND YOUR HEART
Une forteresse autour de ton cœur
Sous les ruines d’une ville murée,
Des tours qui s’effondrent dans la lueur de la lumière dorée,
Pas de drapeaux de trêve, pas de cris de pitié.
Les canons ont été livrés pendant la nuit
Construire la ville n’a pris qu’une seule journée.
Nous avons erré dans ses rues cet après-midi
En retournant dans les champs que je connaissais
J’ai reconnu les murs que j’avais construits
En chemin, j’ai dû m’arrêter,
De peur de marcher sur les mines que j’avais laissées.
Et si j’ai bâti cette forteresse autour de ton cœur
Que je t’ai encerclée dans des tranchées et des barbelés,
Alors laisse-moi bâtir un pont,
Car je ne peux pas combler l’abîme,
Et laisse-moi mettre le feu aux remparts. Puis je suis parti pour lutter contre une bataille
Que j’avais inventée dans ma tête.
Durant toutes ces années,
Tu as surement pensé ou espéré que j’étais mort.
Pendant que les armées étaient endormies,
Sous les drapeaux en lambeaux que nous avons construits,
J’ai dû m’arrêter en chemin de peur
De marcher sur les mines que j’avais laissées.
Et si j’ai bâti cette forteresse autour de ton cœur
Que je t’ai encerclée dans des tranchées et des barbelés,
Alors laisse-moi bâtir un pont,
Car je ne peux pas combler l’abîme,
Et laisse-moi mettre le feu aux remparts.
Cette prison est maintenant devenue ta maison,
Une sentence que tu sembles prêt à payer.
Une seule journée a suffi pour bâtir la ville.
Nous avons erré dans ses rues cet après-midi.
En retournant sur les terres que je connaissais,
J’ai reconnu les champs dans lesquels autrefois je jouais.
En chemin j’ai dû m’arrêter de peur
De marcher sur les mines que j’avais laissées.
Et si j’ai bâti cette forteresse autour de ton cœur
Que je t’ai encerclée dans des tranchées et des barbelés,
Alors laisse-moi bâtir un pont,
Car je ne peux pas combler l’abîme,
Et laisse-moi mettre le feu aux remparts.