If You Love Somebody Set Them Free 

Si tu aimes quelqu’un, laisse-lui sa liberté

 

Libres, libres, laissez-les libres

Libres, libres, laissez-les libres

Libres, libres, laissez-les libres

Si tu as besoin de quelqu’un,

Appelle-moi.

Si tu as envie de quelqu’un

Tu peux aussi compter sur moi. 
Si tu peux garder quelque chose de précieux,

Alors enferme-la à double tour et jette la clé.

Mais si c’est pour en faire ta possession,

Alors oublie-moi.Si tu aimes une personne

Si tu aimes quelqu’un

Si tu aimes une personne

Si tu aimes quelqu’un, laisse-lui sa liberté.

Sa liberté, sa liberté, sa liberté.
Si c’est un miroir que tu veux,

Regarde-moi dans les yeux.

Ou un bouc émissaire

Quelqu’un à mépriser,

Ou un prisonnier dans le noir
Entravé par des chaînes qu’on ne peut pas voir,

Ou une bête dans une cage dorée,

Certains ne se feront pas prier.  

Si tu aimes une personne

Si tu aimes quelqu’un

Si tu aimes une personne

Si tu aimes quelqu’un, laisse-lui sa liberté.

Sa liberté, sa liberté, sa liberté.
On ne contrôle pas un cœur indépendant

Celui que tu aimes, tu ne peux pas le dédoubler.

On est à jamais voué à croire qu’on ne peut pas vivre,

Qu’on ne peut pas vivre ici et être heureux en se contentant de peu

Il y a tellement de riches,

Il y a tellement d’âmes,

Dont on convoite tout ce qu’ils possèdent.

Si tu as besoin de quelqu’un,

Appelle-moi.

Si tu as envie de quelqu’un

Tu peux aussi compter sur moi.

Si tu peux garder quelque chose de précieux,

Alors enferme-la à double tour et jette la clé.

Mais si c’est pour en faire ta possession,

Alors pas question.

Si tu aimes une personne

Si tu aimes quelqu’un

Si tu aimes une personne

Si tu aimes quelqu’un, laisse-lui sa liberté.

Sa liberté, sa liberté, sa liberté.

SHADOWS IN THE RAIN 

Des ombres sous la pluie

 

Voix off d’un des musiciens :

C’est dans quelle tonalité ?

Attends ! Attends !

C’est quoi la tonalité ?

Je me réveille encore ce matin tout habillé

Je ne sais pas exactement où je suis.

Je devrais écouter les conseils de mon médecin

Il fait de son mieux pour m’aider.

Il dit que je souffre de délire

Mais moi je suis certain d’être sain d’esprit

Comment alors expliquer

Ces ombres sous la pluie

Ces ombres sous la pluie ?

Si vous nous voyez, au coin de la rue,

On ne fait que danser sous la pluie.

Je le dis à mes amis quand je les vois,

A travers les carreaux de ma fenêtre.

Des ombres sous la pluie, des ombres sous la pluie.
Des ombres sous la pluie, des ombres sous la pluie.

Des ombres sous la pluie, des ombres sous la pluie.

Je me réveille encore ce matin tout habillé

Je ne sais pas exactement où je suis.

Je devrais écouter les conseils de mon médecin

Il fait de son mieux pour m’aider.

Il dit que je souffre de délire

Mais moi je suis certain d’être sain d’esprit

Comment alors expliquer

Ces ombres sous la pluie

Ces ombres sous la pluie …

MOON OVER BOURBON STREET 

La lune sur Bourbon Street

 

Une lune brille sur Bourbon Street

Je vois des visages quand ils passent sous le pâle lampadaire

Je n’ai d’autre choix que de suivre cet appel.

Les lumières vives, les gens, la lune, et tout ça,

Je prie chaque jour pour être fort

Car je me doute que ce que je fais est mal.

Oh, vous ne verrez jamais mon ombre

Ni n’entendrez le bruit de mes pas

Lorsqu’une lune brille sur Bourbon Street.

Cela fait très longtemps que je suis ainsi.

Dans cette vie, j’étais prisonnier comme un agneau innocent.

Maintenant, je ne peux plus montrer mon visage sous la lune.

Et on me verra seulement marcher sous la lumière de la lune.
Le bord de mon chapeau cache les yeux d’une bête

J’ai le visage d’un pécheur mais les mains d’un prêtre.

Oh, vous ne verrez jamais mon ombre

Ni n’entendrez le bruit de mes pas

Lorsqu’une lune brille sur Bourbon Street.

Tous les jours, elle arpente les rues de la Nouvelle Orléans

Elle est jeune et innocente, issue d’une famille pauvre.

Je suis très souvent resté sous ses fenêtres, la nuit

Pour lutter contre mon instinct, sous le pâle clair de lune.

Comment pourrais-je rester ainsi quand je prie Dieu ?

Je dois aimer ce que je détruis et détruire ce que j’aime

Oh, vous ne verrez jamais mon ombre

Ni n’entendrez le bruit de mes pas

Lorsqu’une lune brille sur Bourbon Street.


LOVE IS THE SEVENTH WAVE 

L’amour est la septième vague

 

Dans l’empire des sens,

Tu es la reine en ton royaume

Dans toutes les villes, dans tout le pays

Sur tout ce qui t’arrange.

Moi je dis

Qu’il existe un monde plus profond, que tu ne peux pas comprendre

Qu’il existe un monde plus profond, qui te tire par la main.
Chaque ondulation de l’océan,

Chaque feuille de chaque arbre,

Chaque dune dans le désert,

Toute cette puissance que nous ne voyons pas.

Il existe une vague plus haute que ça, qui grossit dans le monde

Il existe une vague plus haute que ça, écoute-moi.

Je la sens qui se forme dans les villes,

Je la sens qui recouvre toute la planète

Toutes les barrières, toutes les frontières

Rien ne pourra lui enlever sa puissance, je te le dis.

Il n’y a pas vague plus haute que ça, qui grossit dans le monde

 Il n’y a pas vague plus haute que ça, écoute-moi.

Toute cette effusion de sang, toute cette colère,

Toutes les armes, toute cette cupidité,

Toutes les armées, tous les missiles,

Tous les symboles de cette terreur, je te le dis :

Il existe une vague plus haute que ça, qui grossit dans le monde

Il existe une vague plus haute que ça, écoute-moi.Au centre-même de la destruction,

Au centre de la fureur,

Tous ces anges, tous ces démons,

Autour de nous, tu les vois ?

Il existe une vague plus haute que ça, qui grossit dans le monde

Il existe une vague plus haute que ça, que rien ne retirera.

L’amour est cette septième vague, l’amour est la septième vague,

L’amour est la septième vague, l’amour est la septième vague,

L’amour est cette septième vague, l’amour est la septième vague,

L’amour est la septième vague.
Chaque ondulation de l’océan,

Chaque feuille de chaque arbre,

Chaque dune dans le désert,

Toute cette puissance que nous ne voyons pas. 
Il existe une vague plus haute que ça

Qui sourit au monde

Il existe une vague plus haute que ça, écoute-moi.

Chaque ondulation de l’océan,

Chaque feuille de chaque arbre,

Chaque dune dans le désert,

Chaque fois qu’avec moi tu respires

Chacun de tes souffles, chacun de tes gestes

Chaque gâteau que tu confectionnes,

Chaque jambe que tu te casses.

WE WORK THE BLACK SEAM

Nous œuvrons pour le filon noir

 

Selon votre théorie économique,

Cet endroit devait changer pour de bon.

Pour nous, c’est difficile à comprendre.

Notre métier, on ne peut pas si facilement l’abandonner.

Notre sang a taché le charbon

Nous avons creusé un tunnel profond dans les entrailles de la nation

On vaut bien plus que de l’argent

Votre théorie économique n’a aucun sens.

Un jour, dans une ère nucléaire,

Peut-être comprendront-ils notre rage.

Ils ont construit des machines qu’ils ne peuvent pas contrôler

Et ont enfoui les déchets dans un trou gigantesque

Le pouvoir est devenu abordable et éthique

Les visages noircis sont devenus invisibles

Mais le carbone 14 est mortel depuis douze mille ans

Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir,

Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir,

Ce filon, il gît sous la terre.

Trois millions d’années l’ont emprisonné

Nous marchons à travers des forêts ancestrales

Et allumons de nos mains des centaines de villes.

Vos satanés moulins ont mis au chômage toutes nos capacités minières

On ne peut pas échanger une bande de quinze mètres

Contre tous les ruisseaux empoisonnés de Cumberland.  

Un jour, dans une ère nucléaire,

Peut-être comprendront-ils notre rage.

Ils ont construit des machines qu’ils ne peuvent pas contrôler

Et ont enfoui les déchets dans un trou gigantesque

Le pouvoir est devenu abordable et éthique

Les visages noircis sont devenus invisibles

Mais le carbone 14 est mortel depuis douze mille ans

Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir,

Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir.

Que les enfants pleurent,

Et le monde, en tournant, leur chantera des berceuses,

Quand tu auras coulé sans laisser aucune trace,

L’univers m’aspirera.

Un jour, dans une ère nucléaire,

Peut-être comprendront-ils notre rage.

Ils ont construit des machines qu’ils ne peuvent pas contrôler

Et ont enfoui les déchets dans un trou gigantesque

Le pouvoir est devenu abordable et éthique

Les visages noircis sont devenus invisibles

Mais le carbone 14 est mortel depuis douze mille ans

Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir,

Ensemble, nous œuvrons pour le filon noir.

 

RUSSIANS – Les Russes

 

En Europe et en Amérique

Le sentiment d’hystérie grandit

Il est conditionné pour répondre à toutes les menaces

Présentes dans les discours rhétoriques des soviétiques.

Mr. Khrushchev a déclaré : « nous allons vous enterrer ».

Je ne souscris pas à ce point de vue

Ce serait ignorer

Que les Russes aussi aiment leurs enfants.
Comment puis-je protéger mon petit garçon

Du jouet mortel d’Oppenheimer ?

Le monopoly du bon sens

N’existe d’aucun côté de la barrière politique.

On partage la même biologie

En dehors de toute idéologie

Crois-moi quand je te dis

Que j’espère que les Russes aiment leurs enfants, aussi.
Dans l’Histoire, on ne trouve pas de précédent

Où l’on met les mots dans la bouche du Président

Il n’y a rien de tel qu’une guerre gagnée d’avance

C’est un mensonge, on ne peut plus y croire.
Mr. Reagan déclare : « nous allons vous protéger »

Je ne souscris pas à ce point de vue

Crois-moi quand je te dis

Que j’espère que les Russes aiment leurs enfants, aussi.

On partage la même biologie

En dehors de toute idéologie

Ce qui pourrait nous sauver, vous et moi,

C’est si les Russes aiment aussi leurs enfants.

CHILDREN’S CRUSADE – La Croisade des Enfants

 

Des hommes jeunes, des soldats, 1914,

Qui marchent sur des terres qui leur sont étrangères.

Vierges en fusils, un jeu de charades,

Tout ça pour une Croisade des Enfants

Les pions dans ce jeu ne sont pas des victimes du hasard,

Eparpillés sur les champs de Belgique et de France

Des coquelicots pour jeunes hommes, le marché amer de la mort

Et toutes ces jeunes vies trahies.

Les enfants d’Angleterre ne seront jamais des esclaves

Ils sont piégés dans les barbelés et ils meurent par vagues,

La fleur de l’Angleterre se trouve face dans la boue

Salie dans le sang de toute une génération.

Les généraux corpulents sont à l’abri derrière les lignes,

Ils noient dans leur vin rouge les leçons de l’Histoire

Des coquelicots pour jeunes hommes, le marché amer de la mort

Et toutes ces jeunes vies trahies.

Les enfants d’Angleterre ne seront jamais des esclaves

Ils sont piégés dans les barbelés et ils meurent par vagues,

La fleur de l’Angleterre se trouve face dans la boue

Salie dans le sang de toute une génération.

Minuit à Soho, 1984,

Ils se piquent sous les porches, esclaves de l’opium.

Des coquelicots pour jeunes hommes, le marché amer de la mort

Et toutes ces jeunes vies trahies.

Tout ça pour la Croisade des Enfants. 

 

CONSIDER ME GONE 

Considère-moi comme parti

 

Tu ne peux pas rester là

Tu ne peux pas rester là

Tu ne peux pas rester là

Tu ne peux pas rester là

Il y avait des pièces de pardon,

Dans la maison que nous partageons.

Mais l’espace a été vidé

De tout ce qu’il y avait.
Il y avait des armoires de patience,

Il y avait des étagères pleines de sollicitude,

Mais quiconque appelait,

N’y trouvait personne.

Dès demain, dès demain,

Considère-moi comme parti.

Tu ne peux pas rester là

Tu ne peux pas rester là

Tu ne peux pas rester là

Tu ne peux pas rester là

Les roses ont des épines

Qui font briller la vase de l’eau

Et le cancer est profondément tapi

Dans le plus doux des bourgeons.
Les nuages et les éclipses

Salissent la lune et le soleil

Et l’histoire empeste

Du mal que nous avons fait.

Dès demain, dès demain,

Considère-moi comme parti.

J’ai passé trop d’années

En guerre contre moi-même.

Le docteur m’a dit

Que c’est mauvais pour ma santé.

Être en quête de la perfection,

C’est très bien,

Mais rechercher le paradis,

C’est vivre ici en enfer.

Dès demain, dès demain,

Considère-moi comme parti.

FORTRESS AROUND YOUR HEART 

Une forteresse autour de ton cœur

 

Sous les ruines d’une ville murée,

Des tours qui s’effondrent dans la lueur de la lumière dorée,

Pas de drapeaux de trêve, pas de cris de pitié.

Les canons ont été livrés pendant la nuit

Construire la ville n’a pris qu’une seule journée.  

 

Nous avons erré dans ses rues cet après-midi

En retournant dans les champs que je connaissais

J’ai reconnu les murs que j’avais construits

En chemin, j’ai dû m’arrêter,

De peur de marcher sur les mines que j’avais laissées.

Et si j’ai bâti cette forteresse autour de ton cœur

Que je t’ai encerclée dans des tranchées et des barbelés,

Alors laisse-moi bâtir un pont,

Car je ne peux pas combler l’abîme,

Et laisse-moi mettre le feu aux remparts.   Puis je suis parti pour lutter contre une bataille

Que j’avais inventée dans ma tête.

Durant toutes ces années,

Tu as surement pensé ou espéré que j’étais mort.

Pendant que les armées étaient endormies,

Sous les drapeaux en lambeaux que nous avons construits,

J’ai dû m’arrêter en chemin de peur

De marcher sur les mines que j’avais laissées.
Et si j’ai bâti cette forteresse autour de ton cœur

Que je t’ai encerclée dans des tranchées et des barbelés,

Alors laisse-moi bâtir un pont,

Car je ne peux pas combler l’abîme,

Et laisse-moi mettre le feu aux remparts.  

Cette prison est maintenant devenue ta maison,

Une sentence que tu sembles prêt à payer.

Une seule journée a suffi pour bâtir la ville.

Nous avons erré dans ses rues cet après-midi.

En retournant sur les terres que je connaissais,

J’ai reconnu les champs dans lesquels autrefois je jouais.

En chemin j’ai dû m’arrêter de peur

De marcher sur les mines que j’avais laissées.
Et si j’ai bâti cette forteresse autour de ton cœur

Que je t’ai encerclée dans des tranchées et des barbelés,

Alors laisse-moi bâtir un pont,

Car je ne peux pas combler l’abîme,

Et laisse-moi mettre le feu aux remparts.