
THE RECKONING - ASAF AVIDAN
Les titres
Maybe You Are – Hangwoman - Her Lies – Weak - Reckoning Song - Sweat & Tears - Rubberband Girl - A Phoenix Is Born (instrumental) - Over You Blues - Empty Handed Saturday Blues - A Ghost Before the Wall - Growing Tall -
Little More Time - Devil's Dance - Of Scorpions & Bells - The Devil and Me [hidden track)
MAYBE YOU ARE – Tu l'es peut-être
Ils se sont rencontrés quand il était à l’hôpital
Dans la chambre, il murmurait : « je n’ai pas de cœur ».
Elle lui a répondu : « je te redonnerai le sourire »,
Et, avec de jolis mots posés sur une cuillère,
Elle a fabriqué un avion.
Il lui dit : « jamais plus je ne retrouverai la vue …
Mes yeux sont comme tournés vers l’intérieur,
Et s’enfoncent très profonds dans ma gorge ».
Elle lui répond : « ne t’inquiète pas chéri,
Je fouillerai dans ta marmelade,
J’irai fouiller aussi dans la mienne »
Puis, elle le laissa ainsi.
Elle lui disait : « comment le sais-tu ? peut-être que tu l’es ».
Elle lui écorchait la peau, chaque jour il pleurait
Et, dans ces larmes, il mentait pour trouver la paix.
Tous ses mots la brisait, mais elle était faite de mercure,
Et parvenait toujours à recoller les pièces une à une.
Et c’est devenu pour eux un jeu, sous les couvertures.
Au lit, elle faisait semblant d’être petite et lui, d’être grand.
Elle devint si petite, qu’il pouvait tout soulever, elle, son corps et son cœur.
Il la maintenait debout, nue, elle n’était plus que son image.
Et elle lui disait : « comment le sais-tu ? peut-être que tu l’es.
WEAK - Faible
Parle, parle-moi
Dis-moi que je suis faible
Dis-moi que ces promesses,
Ce n’est pas à moi de les tenir.
Dis-moi que je suis affreux
Mais dis-moi que tu m’aimes
Dis-moi que tu ne peux pas affronter ce monde sans moi.
Oh, je, je ne suis qu’un arbre,
Mes racines sont avec elles
Et mes feuilles sont avec toi.
Guéris-moi, guéris-moi chérie
Prends le temps qu’il te faudra.
Je n’ai jamais cru que je dirais ça mais
Je lâche prise.
Je ne veux plus voir
Ton visage ici
Mais cela ne veut pas dire que je ferme la porte.
Oh, je, je ne suis qu’un arbre,
Mes feuilles sont avec elles
Et mes racines sont avec toi.
Je sais que ces mots te déchirent.
Je te l’ai pourtant dit, depuis le début,
C’est ainsi que notre petite chanson
Va se jouer.
RUBBERBAND GIRL – La fille à l’élastique
Elle a des talents cachés
Elle a de l’amour à me révéler
Au sol, elle a des ombres qui attendent.
Je ne comprends toujours pas
Elle a un élastique magique
Qui me fait toujours revenir vers sa main
Libre, je ne le suis pas vraiment.
Tous mes doigts ont besoin de goûter
Ce serait-ce que la peau autour de ton poignet
Une guerre est peinte sur ce joli visage,
Mais je suis prêt.
Oh oh, oh oh oh oh, oh oh, oh oh oh.
Oh oh, oh oh oh oh, oh oh, oh oh oh.
Elle pense pouvoir me caractériser
Avec un seul mot, comme pour me perfectionner
Moi, je suis vraiment, vraiment, vraiment, ok avec ça.
Je peux être son rire du soir
Je peux être son lendemain
Je peux être ce que je suis, mais en plus rude
Si c’est ce dont elle a envie.
J’ai des atouts qu’elle ne connaît pas,
J’ai de la chlorophylle sur mes feuilles,
Je laisse sortir l’oxygène qu’elle respire,
Mais elle ne le sait pas.
Oh oh, oh oh oh oh, oh oh, oh oh oh.
Oh oh, oh oh oh oh, oh oh, oh oh oh.
DEVIL’S DANCE – La danse du démon
Allongée sur la route
Dans l’attente d’être écrasée,
C’est ainsi que tu attisais
Mon envie de te toucher.
Danse petit démon, danse.
En t’agrippant à ma chair
Comme pendue à une corde,
C’est ainsi que nous nous donnions
De l’espoir mutuellement.
Danse petit démon, danse.
THE DEVIL AND ME – Le diable et moi
Tous mes os craquent
Et mes yeux fuient.
Mais tous ces doigts s’expriment
A travers les cordes.
Ils paniquent
Et tout le monde perd son temps.
Je le redirai encore …
Oh, le diable et moi
Nous jouons à des jeux
Auxquelx on ne devrait pas
En embrassant tout la surface de mon arbre
J’avais un anneau jaune
Autour de l’iris de mes yeux
Mais je ne l’ai plus aujourd’hui
Et tout ce qui me reste,
C’est la couleur bleue.
Le bleu, le bleu, le bleu.
HANGWOMAN
La femme qui me pend par le cou
Elle dort dans mon lit
Cette femme qui me pend par le cou,
Cette femme qui me pend par le cou.
J’ai une femme qui me pend par le cou,
Et qui tourne autour de mon lit.
Seigneur, je ne sais pas mais, je crois qu’elle veut ma mort.
Cette femme qui me pend par le cou,
Cette femme qui me pend par le cou.
Me fait porter mes plus beaux habits
Oui, cette femme qui me pend par le cou,
Me fait porter mes plus beaux habits
Mais est-ce pour un mariage, ou pour un enterrement ?
Elle seule le sait.
Est-ce pour un mariage, ou pour un enterrement ?
Dieu seul le sait.
On ne peut pas arrêter une mouche qui vole,
On ne peut pas arrêter des flots de couler,
On ne peut pas arrêter un homme qui ment
Tu ne peux pas empêcher cette fille d’attacher.
Cette femme qui me pend par le cou,
Cette femme qui me pend par le cou.
Elle attache ce nœud autour de mon cou.
Cette femme qui me pend par le cou,
Elle attache ce nœud autour de mon cou.
Cette femme qui me pend par le cou,
Elle attache ce nœud, pour que notre amour jamais ne soit défait.
RECKONING SONG
La chanson du règlement de comptes
Je n'ai plus de larmes, mon cœur est sec.
Je ne ris pas, et je ne pleure pas.
Je ne pense pas à toi tout le temps,
Mais quand ça m’arrive, je me demande pourquoi.
Tu dois sortir de chez moi
Et partir, comme tu l’as déjà fait.
Je sais que je te disais que j’étais sûr de moi,
Mais les hommes riches ne peuvent pas s’imaginer devenir pauvres.
Un jour, bébé, nous serons vieux
Oh, chéri, nous serons vieux
Et on pensera à toutes les histoires qu’on a pu raconter.
Un bout de moi et un bout de toi
Ont repris leurs habitudes.
Ils ne pensent plus vraiment à tout ça
Tout comme je ne peux plus croire que tu es sincère.
Et puis, ils referont surface – la faute,
La culpabilité, la douleur, le mal, la honte
Les pères fondateurs de notre avion
Qui restent coincés dans les lourds nuages de pluie.
Un jour, bébé, nous serons vieux
Oh, chéri, nous serons vieux
Et on pensera à toutes les histoires qu’on a pu raconter.
OVER YOU BLUES – J’ai le blues de toi
Ma chérie, ce n’est qu’un petit pantin
Mais elle agit comme une chipie qui a bien grandi.
Ma chérie, elle ne connaît pas un seul tour de cartes,
Mais elle agit comme une sorcière qui a bien grandi.
Ma chérie, j’en ai vraiment assez de toi
Tu me fais chanter « j’ai le blues de toi ».
EMPTY HANDED SATURDAY BLUES
Le blues du samedi aux mains vides
Chérie, j’ai des infos
Tu ne vas pas aimer.
Chérie, je suis parti et je t’ai pris pour muse
Crois-moi, ça ne m’a pas été difficile.
A présent, tu es sur le qui-vive,
A présent, je t’ai fait prendre le train
A présent, je n’ai plus rien dans ma main
A présent, tu es partie à cause de moi.
Chérie, tu m’as mis sous pression
Chérie, tu m’as fait, Dieu seul le sait,
Disparaître sans raison.
A présent, tu es sur le qui-vive,
A présent, je t’ai fait prendre le train
A présent, je n’ai plus rien dans ma main
A présent, tu es partie à cause de moi.
LITTLE MORE TIME – Un peu plus de temps
Il l’a rencontré sur la route
Son bagage était lourd, très lourd.
Elle lui a dit : « Oh, mon Dieu, comme tu es beau ! »
Mais à présent, c’est dur d’avoir l’impulsion
Quand tu es une aiguille et elle, l’édredon.
Tu sais, le romantisme, il est loin !
Pour lui, elle n’était qu’un mouton de plus
Parmi un gros tas d’animaux blancs
Qui faisaient du coton sur lequel il pouvait dormir.
Pourquoi devons-nous mourir ?
Donne-moi encore un peu de temps,
Je vais tout arranger.
Tout ce qu’il a laissé en lui, c’était sa peine.
Elle était un doux champ de sucre de canne.
Il était un ouragan en marche
Imaginez-ça.
Il gratte ses ongles dans la saleté
Toute la douleur, sans réussir pourtant à la chasser.
Elle s’accroche comme la sueur, sous sa chemise,
Vous savez ce que c’est.
On ne peut pas apprendre à un nouveau chien des tours déjà usés
On peut casser, mais pas réparer.
On ne peut pas, car, car ça vous colle vraiment à la peau.
Pourquoi devons-nous mourir ?
Donne-moi encore un peu de temps,
Je vais tout arranger.
(On va encore monter d’un cran)
Un peu plus de temps, un peu plus de temps
Un peu plus de temps, un peu plus de temps
Un peu plus de temps, un peu plus de temps
Un peu plus de temps, un peu plus de temps
Il me faut un peu de temps pour revenir vers toi.
Du temps, pour revenir vers toi
HER LIES – Ses mensonges
Elle m’a dit : « chéri, mets-toi à genoux »
Je lui ai répondu : « chérie, si tu insistes ».
Elle m’a alors déclaré : « pourquoi persistes-tu à voir des choses
Qui, tu le sais, n’existent pas ? »
Je lui ai répondu : « bébé, je t’aime, alors que puis-je y faire ?
Je t’aimerai sûrement jusqu’à la fin de ma vie ».
Elle m’a répondu : « eh bien, mon trésor joli, si c’est vrai,
Donne-moi ces deux jolis yeux ».
Je lui ai répondu : « chérie, tu peux les prendre,
Tu peux prendre mes yeux ».
Voyez-vous, je me disais que si elle les prenait,
Je ne verrai plus ses mensonges,
Mais, ma chérie, ses mensonges, j’en ai la saveur au bout de ma langue.
Elle m’a dit : « chérie, entre dans ce sac ».
Et moi : « chéri, je ne sais pas ce que tu veux faire ».
Elle m’a répondu : « tout ce que je veux,
C’est t’emmener partout avec moi ».
Je lui ai répondu : « d’accord, emmène-moi partout,
Le jour, la nuit ».
Elle m’a alors déclaré : « oh, mon pauvre chéri, ne plaisante pas avec moi,
Tu sais que je n’ai pas le temps pour tout ça ».
Et moi je lui répétai qu’elle pouvait m’emmener, j’ai mis les pieds dans le plat.
Voyez-vous, je me disais que si elle m’emmenait, sa peau, je pourrais la goûter,
Mais, ma chérie, tout ce que je goûte, ce sont ses mensonges.
Mais, ma chérie, tout ce que je goûte, ce sont ses mensonges.
Mais, ma chérie, tout ce que je goûte, ce sont ses mensonges.
Je lui ai répondu : « chérie, tu peux les prendre,
Tu peux prendre mes yeux ».
Voyez-vous, je me disais que si elle les prenait,
Je ne verrai plus ses mensonges,
Mais, ma chérie, ses mensonges, j’en ai la saveur au bout de ma langue.
Oh, ma chérie …
La saveur de ses mensonges, je l’ai sur le bout de ma langue.
SWEAT AND TEARS – Sueurs et larmes
Recolle-moi, je suis par terre en morceaux.
Mes petites pièces de céramique saignent comme le rivage
Ma tête dit « non » et mon corps dit « laisse-toi aller »
Mon cœur dit « je ne sais pas », alors laisse-toi flotter
Et on me laisse ici, debout, vêtu de mon meilleur sourire
Et toi, tu ne dis pas un mot, et, au contraire, on ne bouge pas.
Tu sais ce qui va se passer après,
Deux parures de peau et beaucoup de sueur et de larmes.
Soudain, ta main fatiguée se pose sur mon genou
Et je ressens ta chaleur.
Je ne plus attendre d’accrocher mes pieds nus à ta lèvre inférieure
D’accrocher mes espoirs perdus à ton amour.
Tu sais ce qui va se passer après,
Deux parures de peau et beaucoup de sueur et de larmes.
C’est marrant quand tu – tu n’es plus seul
C’est marrant quand – quelqu’un titille ton cœur
Nous sommes deux coquilles vides, entrelacées dans l’obscurité
Nous sommes deux coquilles vides, qui emprisonnent l’autre dans l’obscurité.
GROWING TALL – Je grandis
Ces trois derniers mois, j’ai grandi, plus que tu ne le crois
Et je ne laisserai pas tes pensées usées
Me faire rentrer de mon voyage en mer.
Je ne te laisserai pas chasser ce singe de son arbre
Et je ne te laisserai pas passer ton rouleau sur moi.
Car je mûri,
Cet automne, je grandis.
Il fut un temps où nous étions aussi grands que ces arbres
Mais on a changé de saison et, en même temps que les feuilles, nous tombons.
A présent, tu es une vigne et, en grimpant, tu t’accroches à mes genoux
Tu es une vigne à présent et tu me supplies « je t’en prie, chéri ».
Mais je mûri,
Cet automne, je grandis.
OF SCORPIONS AND BELLS
Des scorpions et des cloches
Je sais que ma prise était un peu trop serrée
Mais, d’où je viens, tu étais la seule chose de bien qui me soit arrivée
J’en suis désolé.
Mais si tu crois que ces barres d’amour que tu as forgées
Vont m'inciter à rester là, enfermé, à attendre, et à t’attendre,
Chérie tu te trompes.
Car je pars, bébé, je pars.
Maintenant, décide de ce que tu veux, d’un guide ou d’un voleur,
Quelqu’un pour te garder, ou pour t’affûter les dents,
Je ne vais pas rester pour le savoir.
Car je crois que tu es aveugle
Je crois que tu es sourde
Le toucher, c’est le seul sens qui te reste.
Et, bébé, avec ça, je te souhaite bonne chance.
Car je m’en vais, bébé, je m’en vais.
A GHOST BEFORE THE WALL –
Un fantôme devant le mur
Elle leur a fait de grosses lèvres épaisses, comme des oreillers sous ses joues.
Quand elle parlait, une avalanche, de derrière ses dents, sur eux jaillissait.
Soudain, le tapis, sous mes pieds, se souleva,
Alors que j’essayais de m’agripper, elle se mit à rire
Et, sous les draps, s’est glissée.
Elle disait « Non, non, non, je dois te prouver que tu as tort »
Elle disait « Non, non, non, je dois te prouver que tu as tort »
Elle leur a fait de grands yeux en amande, qui la révélait
Et quand elle s’en servait, on pouvait voir les tornades tourner
J’ai ressenti ce trou béant, qui l’a toujours avantagé
Elle leur a donné des chaussures de bal
Qui ne l’ont jamais fait rester.
Elle disait « Non, non, non, je dois te prouver que tu as tort »
Elle disait « Non, non, non, je dois te prouver que tu as tort »
Elle disait « Non, non, non, je dois te prouver que tu as tort »
Elle disait « Non, non, non, je dois te prouver que tu as tort »
Et elle me dit soudain : « Me revoici, de retour comme un fantôme devant le mur ».