
LOOKING FOR SOMEONE – Rechercher quelqu’un
Rechercher quelqu’un, c’est ce que je suis en train de faire,
Quand j’essaie de retrouver un souvenir dans une chambre noire.
Sale bonhomme, tu ressembles à Bouddha
Je te connais bien.
Rester sur le droit chemin, je ne pense pas en être capable,
Quand j’essaie de trouver une aiguille dans une botte de foin.
Vent frais, tu me transperces comme une dague,
Et c’est très douloureux.
Je suis de retour,
Nul n’a besoin de me retrouver.
Je vois le soleil percer à travers les arbres
Pour me réchauffer,
Parmi les paisibles ombres végétales.
Et pourtant, dans les ténèbres de mon esprit,
Damas ne semblait pas si loin dans le passé.
Perdu dans un métro, je trouve que je perds du temps,
Un homme regarde un magazine.
Tu es un imbécile, ton mambo-jumbo
Ne me raconte jamais rien.
Nul n’a besoin de me retrouver,
Je suis de retour.
Tu sens les cendres de l’âtre
Qui t’ont réchauffé.
Mais leur réconfort disparaît,
Et pourtant le seul ami que je connais
Ne me dira jamais où aller.
Je cherche quelqu’un,
Et je me suis trouvé un nom à présent.
Va-t’en, laisse-moi,
Tout ce que j’ai, je le donnerai.
Laisse-moi, laisse-moi,
Tout ce que je suis, je le donnerai.
WHITE MOUNTAIN – La montagne blanche
Une chose mince est suspendue à la toile
Comme un piège dans une cage,
Le renard dort dans sa tanière.
Les pattes agitées de Fang racontaient le récit de ses péchés,
Au loin, la poursuite hurlait vengeance.
Tel un paria, il s’est introduit là où aucun loup ne devrait s’aventurer,
Dernier repaire sacré des morts.
Il a appris une vérité qu’aucun loup ne devrait savoir,
Le spectre et la couronne d’un roi.
Hurlant, avide de sang, One-Eye conduit la meute,
En s’engouffrant dans la forêt et la tempête de neige.
Au-loin, les abruptes crêtes, les sommets fantomatiques qui s’élèvent vers le ciel,
Fang se hâte à travers les jungles de glace.
Bien campé sur sa queue, One-Eye, sorti de la meute,
Vétéran toujours invaincu.
Raide, bien trop raide, est le chemin au-loin,
La descente était la seule issue.
Un loup ne fuit jamais face à son ennemi.
Fang savait quel était le prix à payer.
One-Eye se tenait devant lui
Avec sa couronne
Le sceptre levé pour négocier le coup fatal.
Fang, fils de Fang le Grand, le traître que nous recherchons,
Les lois des frères dit ceci :
Que seul le roi voie la couronne des dieux,
Et lui, l’usurpateur, doit mourir.
En grognant, il arracha la gorge de son ennemi,
Mais Fang lutta contre la horde en vain.
L’aube vit la blanche montagne teintée de rouge
Où la couronne restera pour toujours.
One-Eye avec sa couronne et ses lauriers sur la tête
Retourna parmi les siens et grandit en paix.
VISIONS OF ANGELS - Des visions d’anges
Dans une forêt, je scrute le ciel,
Je regarde les arbres, mais il n’y en a aucun.
Je vois un ruisseau ondoyant qui me sourit en clapotant,
J’accours pour lui demander du réconfort,
Mais le ruisseau est à sec.
Je vois son visage et je cours pour lui prendre la main,
Pourquoi elle n’est pas là, je ne le comprends pas,
Les trompettes font écho à mon monde qui s’écroule.
Tout autour de moi, des visions d’anges qui dansent dans le ciel
Et qui me laissent ici,
Dans un adieu à jamais.
Mon amour tombera à mesure que les feuilles pourrissent
Car la beauté fragile de nos vies doit se faner.
J’ai beau me souvenir des échos de ma jeunesse d’autrefois,
Je ne ressens plus ni le passé, ni l’amour qui finit en amour.
Je fais le rêve que la lumière remplit les étoiles
Tandis que les fleurs glissent des arbres comme des flocons de neige
Par vengeance d’un dieu insaisissable.
Tout autour de moi, des visions d’anges qui dansent dans le ciel
Qui me laissent ici,
Dans un adieu à jamais.
La glace se met à bouger et le monde a commencé à geler
Je vois le soleil stoppé et engourdi par la brise.
Les âmes sont des corps vides insensibles aux matins
Certains croient que quand ils meurent, ils vivent vraiment.
Moi je pense qu’il n’y a jamais de fin
Dieu a abandonné ce monde et ses gens il y a longtemps
Je ne comprends toujours pas pourquoi elle n’est pas là.
Tout autour de moi, des visions d’anges qui dansent dans le ciel
Qui me laissent ici,
Dans un adieu à jamais.
STAGNATION - Stagnation
Aujourd’hui ici-bas le ciel rouge raconte son histoire,
Mais les seuls yeux qui écoutent sont les miens.
La paix règne parmi les collines,
Et la nuit recouvrira tout mon orgueil.
Bénis ceux dont les sourires s’échappent des corps libérés,
J’ai l’impression qu’un autre groupe
Attend d’être sauvé.
Attends, il reste encore du temps pour se laver dans le bassin,
Pour laver le passé.
Lune, mon ami perdu de longue date sourit de là-haut,
Il sourit en voyant mes larmes.
Viens, nous serons le chemin qui nous mènera jusque chez moi,
Reste en dehors de la nuit.
La lame froide comme la glace est venue pour décorer les morts,
Curieusement.
Et chacun trouvera son refuge,
Et là-bas, le temps sera toujours là
Pour aimer, mon ami.
Tu es là-bas.
Je serai là pour toujours, à côté du miroir silencieux
Et je pêcherai d’amers petits poissons parmi les mauvaises herbes
Et les marécages.
J’ai envie de m’assoir,
J’ai envie de boire de l’eau.
J’ai envie de boire, j’ai envie de boire,
Pour enlever toute la poussière et la saleté de ma gorge,
Pour laver cette crasse profondément ancrée dans mes entrailles.
DUSK – Le crépuscule
Je vois que ma main tremble
Quand elle touche tout ce qui est vrai.
Avant elle caressait le corps d’une femme aimée
A présent elle griffe le passé.
Le parfum d’une fleur,
Les couleurs du matin,
Des amis sur lesquels on peut compter,
Des larmes bientôt oubliées,
Vois comme la pluie fait place à une nouvelle journée.
Lorsqu’une feuille est tombée,
Est-ce que l’arbre est mort ?
Quand on puise de l’eau,
Est-ce que le puits est à sec ?
Le soupir d’une mère,
Le cri des amants,
Comme deux tigres en colère,
Qui se déchirent,
Vois comme, pour lui, disparaissent les craintes de toute une vie.
Jésus a souffert autrefois,
Les cieux ne pouvaient pas le voir.
A présent mon bateau coule,
Le capitaine reste seul.
Un pion sur l’échiquier,
Un faux mouvement de Dieu maintenant me détruit,
Mais j’attends, à l’horizon,
Une aube nouvelle semble se lever,
Pour ne jamais rappeler ce passager,
Né pour mourir.
THE KNIFE – Le couteau
Dis-moi que ma vie est sur le point de commencer
Dis-moi que je suis un héros.
Promets-moi que tous tes rêves violents
Eclairent ton corps avec colère.
Il est temps à présent, dans ce monde affreux,
De détruire le Mal.
Quand je le dirai,
Seras-tu prêt à te battre pour ta liberté ?
C’est maintenant,
Lève-toi et bats-toi, car tu sais qu’on a raison
Nous devons porter un coup aux mensonges
Qui se sont propagés dans nos esprits comme une maladie.
Bientôt nous aurons le pouvoir,
Chaque soldat se reposera
Et notre bienveillance, nous la répandrons
Sur tous ceux qui méritent notre amour.
Certains d’entre vous vont mourir,
Martyrs bien sûr au nom de la liberté que je vais vous livrer.
Je vous donnerai les noms de ceux que vous devez tuer,
Ils doivent tous mourir avec leurs enfants.
Transportez leurs têtes jusqu’au palais des anciens,
Exposez-les sur des poteaux, laissez jaillir le sang.
Dans ce monde rempli de haine,
Nous devons briser toutes les chaînes qui nous ont entravés.
La croisade a commencé,
Nous façonnerons cette terre pour les héros.
Lève-toi et bats-toi, car tu sais qu’on a raison
Nous ne voulons que la liberté.
Certains d’entre vous vont mourir,
Martyrs bien sûr au nom de la liberté que je vais vous livrer.