
HOLIDAYS IN EDEN - MARILLION
Les titres
Splintering Heart – Cover My Eyes (Pain And Heaven) – The Party – No One Can – Holidays In Eden – Dry Land –
Waiting To Happen – This Town - The Rakes Progress – 100 Nights
SPLINTERING HEART
Un cœur qui vole en éclats
Sous sa peau, brûle une bouillante et vive douleur
Qui pique comme des épines,
Comme des aiguilles et des punaises
Qui tournent en rond dans son corps
Et je sais ce que c’est.
J’endure d’atroces souffrances,
Mais c’est le prix de l’extase
Jusqu’à ce que le poids du secret
Et le poids du mensonge
Donnent envie à mon cœur d’exploser.
Je ressens la douleur à mesure que le temps passe,
Avec des hauts et des bas
Avec des hauts et des bas.
Et, tandis que je rêve du baiser,
Je resserre cette vis
Qui tourne et qui me perce
Et vous savez ce que c’est ?
C’est un morceau d’amour
D’un cœur qui vole en éclats
Et qui le déchire,
Mais pas tant que cela.
Alors tu économises tes larmes
Pour les moments où tu es seule
Jusqu’à ce que les éclats que tu conserves
Te paralysent et te rend dure comme du verre.
Et c’est le même soleil qui brille
Sur les vieux et sur les jeunes,
Sur les saints et sur les pécheurs
Sur les forts et sur les faibles.
Puis arrive une brûlure, une engelure,
Et une croix pour un baiser.
Alors elle apprend à arrêter de rêver
Et vous savez ce que c’est
Avec ces fragments d’amour
Et ce cœur prêt à craquer
Avec les fragments,
Et ce cœur fendillé.
DRY LAND – Une terre asséchée
Durant toute la période où je t’ai connue
Tu étais crispée et nerveuse,
Je n’ai jamais voulu te posséder.
J’étais conscient du danger
De te faire une offre pour tes faveurs
Tu es une étrangère née
Je t’ai fait des excuses et je suis parti.
Tu es une île
Mais je ne peux pas te laisser en pleine mer
Tu es si violente avec ton silence
Tu es une île
Je ne peux pas dormir
Veux-tu me parler ?
Je suis une terre asséchée
Merci de m’aider.
Durant toute la période où je t’ai connue
Il y a eu quelque chose entre nous
Je ne pense pas que ce soit le fruit de mon imagination.
Je sentais que je ne pouvais pas te toucher
Mais, en même temps, que tu aurais bien aimé
Si tu en es capable, dis-moi la vérité.
Je t’ai fait des excuses et je suis parti.
Tu es une île
Mais je ne peux pas te laisser en pleine mer
Tu es si violente avec ton silence
Tu es une île
Je ne peux pas dormir
Veux-tu me parler ?
Je suis une terre asséchée
Merci de m’aider.
WAITING TO HAPPEN
Quelque chose se prépare
La nuit, je ne dors pas
Je t’écoute dormir.
J’entends l’obscurité respirer
Et la pluie contre les carreaux.
Après tout ce temps,
Cynique et désabusé,
Toutes les pierres sont des diamants
Tous les bleus sont fanés.
Tout ce que j’ai réussi
Tout ce que j’ai vu et entendu
M’a pris tellement de temps
Dans le tiers monde spirituel
Mais toi, tu as apporté la pluie jusqu’ici.
Quelque chose se prépare
Quelque chose qui apprend à voler
On peut parler sans discuter,
D’âme à âme.
Cette sensation, je l’ai attendue
Durant toute ma vie.
On s’est distingués
On a parlé de nos visages
Tu disais que tu n’aimais pas le tien
Et moi je te disais que je le l'aimais bien.
Je garde les pièces détachées
Dans mon manteau, je les agrippe avec mes mains
Le casse-tête d’un ange
Je peux en jouer quand je suis déprimé.
Du vide à la sècheresse,
La famine de nos jours
Je regarde s’ouvrir les cieux
Et tout nettoyer
Tu as amené la pluie jusqu’ici.
Quelque chose se prépare
Quelque chose qui apprend à voler
Sur le point d’exploser
Quelque chose de vivant et sauvage.
Quelque chose se prépare
À tout moment.
Cette sensation, je l’ai attendue
Durant toute ma vie.
COVER MY EYES (PAIN AND HEAVEN)
Je me cache les yeux (douleur et paradis)
Je me cache les yeux
La lumière tombe sur son visage.
Lignes dangereuses,
Couleurs et formes dangereuses,
Courbes féroces,
Connectées et prêtes à jouer,
Bien boutonnée,
Rouge sang et blanc d'Halloween.
Elle ressemble à la fille dans le film où le Spitfire se crashe,
Elle ressemble à la fille sur la photo, qu’il ne pouvait pas s’offrir,
Elle ressemble à la fille avec le sourire dans la cour de l’hôpital,
A la fille dans le roman où le vent souffle sur les prairies
Douleur et paradis,
Douleur et paradis,
Le sens de la vie.
Tirée à quatre épingles,
Je me couvre les yeux
Couleurs et formes dangereuses
Et quand elle bouge,
Je me cache les yeux.
Elle ressemble à la fille de la télé avec une guitare rouge
A la fille avec le dealer au bout du bar
Elle ressemble à la fille avec son sourire dans le rêve de cette nuit
A la fille qui double en cabriolet.
Douleur et paradis,
Douleur et paradis.
NO ONE CAN – Nul ne peut
Tu as atterri dans ma vie
Comme une lumière nouvelle
Dont l'éclat le plus vif
Fait paraître ma vie passée comme plongée dans l’obscurité.
J’ai toujours pensé que la beauté se trouvait bien enfouie sous la peau
Mais, pour te décrire, j’ai besoin d’un autre mot.
Le temps qu’il m’ a fallu pour démolir le mur
Fut le temps qu’il m’a fallu pour tomber,
Faible et désespéré.
Mais à présent, nul ne peut m’arracher à toi
S’ils m’emmènent, ne t’inquiète pas,
A présent, nul ne peut m’arracher à toi
Peu importe le temps qu’il nous faudra attendre.
Avant que tu n’arrives,
Les jours ne variaient jamais
Dans ce gris que j’appelais liberté.
Les nuits sans fin, dehors, avec les gars
On se la racontait et on était bruyants
Je me persuadais que je croyais en eux.
Mais à présent, nul ne peut m’arracher à toi
S’ils m’emmènent, ne t’inquiète pas,
A présent, nul ne peut m’arracher à toi
Peu importe le temps qu’il nous faudra attendre.
Je me fous de ce qu’ils pensent
Tu es la seule en qui je crois.
Je t’amène jusqu’ici
Et, dans tout ce que j’aime,
Il y a quelque chose de toi.
Mais à présent, nul ne peut m’arracher à toi
S’ils m’emmènent, ne t’inquiète pas,
A présent, nul ne peut m’arracher à toi
Peu importe le temps qu’il nous faudra attendre.
Mais à présent, nul ne peut m’arracher à toi
S’ils m’emmènent, ne t’inquiète pas.
THIS TOWN – Cette ville
Les voitures laissent leurs chaudes et froides traînées de lumière dans ma tête
Comme des photos consumées par une exposition prolongée.
Les roues tournent doucement à l’envers
Avec un effet de stroboscope dans la lumière ambrée.
La pluie tombe et me lave le cerveau
Mais je ne suis toujours pas propre.
Cette ville a fait de moi ce que je suis devenu.
Cette ville me déguise comme un étranger
Cette ville s’exhibe à la fenêtre comme un ultime cadeau
Cette ville nous fait tomber
J’ai l’impression que contre cette ville, je te perds.
On économise notre argent durant la moitié de notre vie
On économise nos rêves
Et on est venu ici pour saisir toutes les opportunités
Dans la grande ville.
Mais je compte les jours,
Je te regarde changer
Je sens qu'on est sur le déclin.
Le bruit dehors te prend dans ses bras,
Comme un agneau dans les bras d’un lion.
Et ici, quelque part, dans le bruit,
Les poupées de magazine et les garçons du grand capital
Bougent silencieusement, juchés sur leurs confortables talons
Et, sur leurs roues pleines de graisse, ils avancent en silence.
Cette ville a fait de moi ce que je suis devenu.
Cette ville me déguise comme un étranger
Cette ville erre sur mon palier et me dit que je suis en retard
Cette ville nous fait tomber, nous fait tomber
J’ai l’impression que contre cette ville, je te perds.
Au petit matin, je te regarde te réveiller
Cette ville ne fait que t’éloigner de moi
Encore une fois.
THE PARTY – La fête
Elle a acheté une bouteille de cidre
Au magasin du coin de la rue.
Ils auraient pu l’en empêcher,
Bien qu’en réalité, elle était plus âgée.
Elle s’est rendue en bus
Jusqu’à un nom et un numéro,
Une maison remplie de musique,
Et de choses merveilleuses.
Certaines personnes
Qu’elle croyait connaître
Ne s’étaient jamais comporté ainsi
Quand elle les voyait à l’école.
Elle n’avait jamais été jusque-là,
Tout le monde était hors de contrôle.
Elle s’est retrouvée dans une arrière-salle
Remplie de parfums étranges,
De bruits et de bougies.
C’est là qu’il l’a rencontrée.
Il l’a attirée dans un jardin,
Rempli de pluie et de silence,
Lui parvenait l’odeur de la terre et des arbres.
Et elle vit cette succulente lumière émise par les petits éclats dans ses yeux,
En chassant les ombres de la nuit,
Elle était ensorcelée.
Puis minuit arriva.
Le dernier bus était passé.
Ils vont devenir fous
Quand ils entendront ce qu’elle a fait.
Le haut devient le bas,
Le moins, devient le plus,
Elle ne s’était jamais senti comme ça avant.
Et, le lendemain,
Il lui a dit : « Oh, au fait »,
« Bienvenue à ta première fête …. »
HOLIDAYS IN EDEN
Des vacances au paradis
Avez-vous déjà eu l’impression
Qu’en montant dans un avion
Tous vos soucis resteront à terre
Et que vous alliez revivre ?
En retournant à l’état d’enfant de la nature
Heureux, sauvage et libre.
Mais l’oubli est une rivière
Et vous savez où mène la rivière.
Des vacances au Paradis
La vie avant la chute
Où on ne voit rien, on n’entend rien, on ne dit pas de mal
Où tu ne sens aucune culpabilité, aucune.
Nu dans la jungle,
De la boue entre les orteils
En suivant la rivière
Là où elle coule.
Les créatures de la forêt t’attendaient
« Bienvenue dans l’obscurité »
Rien ici ne peut te heurter
Car l’obscurité n’a pas de cœur.
Des vacances au Paradis
Le paradis retrouvé
Où on ne voit rien, on n’entend rien, on ne dit pas de mal
Et où tu fais fi du passé.
Tu te réveilles un matin
En te demandant qui tu es.
Il y a la carte d’un nouveau pays accroché au mur
Toutes tes nouvelles conquêtes ne sont plus qu’une
Sous le soleil, tu as désormais tout fait,
Il y a une date sur ton billet d’avion,
Et tu es à court d’argent.
De retour dans ton pays,
Tout semble avoir changé.
Plus personne ne vient te voir le soir
Ni ne t’appelle par ton nouveau nom.
Tu entends des murmures silencieux
Les vieux amis se comportent bizarrement
Personne n’a plus envie de te connaitre désormais
Les gens disent que tu as changé.
Des vacances au Paradis
La vie avant la chute
Où on ne voit rien, on n’entend rien, on ne dit pas de mal
On ne sent aucune culpabilité.
Des vacances au Paradis
Paradis et lumière
Les cieux te perdent dans ce monde
Qui te laisse seul
Et tu dis adieu à ta maison.
(Elle dit qu’elle est seule).
THE RAKES PROGRESS
Le progrès des râteaux
Que fais-tu quand tes racines se sont désagrégées
Et que la terre sur laquelle tu as grandi, petit,
N’est plus que saleté dans une ville crasseuse ?
Quand tu listes toutes les qualités que tu méprises
Et que tu réalises que c’est toi que tu décris ?
Et que briser quelqu’un
Est ta seule source de fierté ?
100 NIGHTS – 100 nuits
Cent nuits d’amusement et de jeux
Un millier de verres vides.
Je sens que ça change
Et chaque jour qui passe.
Je reste le même.
Ils m’invitent à leurs rassemblements
Dans les endroits les plus chics de la ville
Ils semblent attirer par mon indifférence
L’ironie me met KO.
Je les aime comme si je les aimais
Et ils me rendent la pareille quand ils me disent « A l’aide ! »
Mais parfois je lève les yeux vers ces miroirs
Et je ne peux pas m’y voir.
On dit que certains sont nés pour brûler
Et que d’autres sont nés pour donner.
On dit que les gens vivent et apprennent
Mais certains ne font que vivre et vivre.
Tu ne sais pas que je suis venu ici
Mais si tu le savais, tu saurais pourquoi
Alors on ferme les yeux.
Tu ne m’as pas remarqué
Quand je t’ai croisée dans les escaliers
Comment pourrais-tu deviner,
En me regardant,
Combien je partage tes goûts,
Que je connais bien les endroits où tu vas,
Ainsi que les vêtements que tu portes ?
Je les vois quand tu n’es pas là.
Tu dis que tu peux gagner, gagner, gagner
Quand tu connais les règles du jeu
Mais pendant que tu es en train de jouer là-bas, tu vois
Tu devrais savoir une chose :
Elle dépense ton argent
Elle dépense ton argent avec moi.