
LAND AN SEA - SARAH SLEAN
Les titres
LAND : Life – The Day We Saved The World – Set It Free – Everybody’s on TV – Amen – I Am A Light – New Pair of Eyes – Girls Hating Girls – Society Song
SEA : Cosmic Ballet – Everything By The Gallon – The Devil And The Dove – Napoleon – Attention Archers
You’re Not Alone – The One True Love – The Right Words – My Eyes and Your Eyes
COSMIC BALLET - Le ballet cosmique
On dit qu’avril est le mois le plus cruel,
Quand reviennent les promesses usées.
Il y a plus de sagesse dans ce bourgeon d’iris
Que dans tous nos siècles de mots.
Vois comme s’ouvre la fleur
Oh, entends ce vœu qui reste muet
Dans son délicat délabrement,
Cette éternité de flux et de reflux,
Oh, le ballet cosmique.
Toute ma vie, j’ai essayé de tuer cette envie,
J’ai essayé de la guérir, de la neutraliser,
Et ça m’a mené vers ma destinée
Oh, comme une lune qui éclaire les marées
Comment le rêve peut-il être brisé
Si le rêveur apprend ?
Ce sont les feux auxquels je me frotte
Mais je ne me brûle jamais
Le flux et reflux d’un vieil océan
Oh, le ballet cosmique
Qui danse doucement, qui danse doucement
Tu es sans doute un danseur.
Une femme malade attend, dans son lit de mort
La lumière s’éteint peu à peu dans ses yeux
Quelque part, une autre lumière s’éteint,
Et se transforme en pleurs de nouveau-né.
Oh, dans le vent, un soupir
Nous appelle et nous dit :
« Non, non, la mort n’existe pas,
Seuls les visages changent ».
Toi, mon chéri, tu es le repos et le mouvement
Du ballet cosmique
Qui danse doucement, qui danse doucement.
Des danseurs, c’est ce que vous devriez être.
YOU ARE NOT ALONE – Tu n’es pas seul
Tu t’efforces de rester
Jusqu’à ce qu’un signe apparaisse
Tu n’as rien à craindre
Tu es guidé.
Ce ne sera jamais comme on l’imagine
Sauf si on se l’imagine.
Je me demande où tu es à présent
Je t’entends qui m’appelle
Je te dis que tu n’es pas seul
Une sorte de lumière plane autour de nous
J’entends une voix dans la mienne
Comme dans un rêve éveillé
Tu n’es pas seul
Tu ne peux pas voir ou écouter
Le cœur même de la vie.
Il n’est pas là, et, tout à coup,
Tu le ressens,
Sans direction précise, il est partout
Il connaît chaque mot, il ne fait pas de bruit
Je n’étais pas croyante
Mais je suis certaine à présent,
Certaine que nous ne sommes pas seuls.
Une sorte de lumière plane autour de nous
J’entends une voix dans la mienne
Comme dans un rêve éveillé
Non, tu n’es pas seul
Seule compte la miséricorde
Tout engendre quelque chose
Rien en ce monde n’est ce qu’il paraît
Cette lumière sur l’eau
C’est la lumière qui est en moi
Et elle me dit que je ne suis pas seule
Une sorte de lumière plane autour de nous
J’entends une voix dans la mienne
Comme dans un rêve éveillé
Et tu n’es pas seul.
MY EYES AND YOUR EYES
Mes yeux et tes yeux
Dans cette fête de toutes les fêtes,
Nous sommes au cœur d’un tourbillon.
Rires, danses, musique et champagne
Mes yeux et tes yeux sont les centres du monde
Et il tourne, il tourne.
Et si je meurs ce soir mon cœur sera comblé
C’est presque trop beau je dirais
Mes yeux et tes yeux se ferment sous le ciel étoilé
Sous tes baisers, tes baisers.
Ton âme touche mon âme
Et c’est un feu d’artifice,
Qui brûle, et qui continue de brûler.
EVERYTHING BY THE GALLON
Je fais toujours le plein
Je fais toujours le plein
Mon réservoir n’est jamais à moitié vide.
Il me disait « je crois que c’est la seule façon de voir les choses, l'unique façon ».
Et quand je me trouverai à l’agonie
Je ne regarderai pas l’horloge tourner
Car j’ai entendu, j’ai pleuré, j’ai trop longtemps dormi et essoré
Chaque goutte de tes lèvres adorées.
Oui c’est bizarre.
Il y aura des chansons à chanter
Des longueurs à parcourir
Et ce n’est que le début
Je suis debout.
Et lentement, je danserai
Et si mon attention se détourne du moment présent,
Finis ton verre, finis ton verre
Si t’es un homme, un homme.
Et quand je me trouverai à l’agonie
Je ne regarderai pas l’horloge tourner
Car j’ai entendu, j’ai pleuré, j’ai trop longtemps dormi et essoré
Chaque goutte de tes lèvres adorées.
Oui c’est bizarre.
Il y aura des chansons à chanter,
Des longueurs à parcourir
Et ce n’est que le début
Je suis debout.
Et lentement, je me mettrai à danser.
ATTENTION ARCHERS
Attention, archers
Un soldat est tombé
Il s’est enfui avec une danseuse
Loin de la ville
Et maintenant je suis veuve
Mais je ne suis pas abandonnée.
C’est la façon de danser
Et non la robe.
Je me sens rendue à la porte de la mort
Et j’ai tourné la clé
Mais, par-dessus mon épaule
Une symphonie.
J'entends bien de la musique ?
Ma vie n’est-elle donc pas finie ?
Retour sur terre, ça fait
Un, deux, trois
Plonge tes pieds dans l’océan
Réchauffe tes mains près du feu
Ne pleure plus
Je suis là.
Trésor, la mission
N’est pas terminée,
Bien sûr, tu peux pleurer, mais
Tu ne peux pas te retirer
Où est passée ta sagesse ?
Où est passé ton rire si tendre ?
Dans cet orchestre qui déambule
Impossible de manquer une mesure, alors
Plonge tes pieds dans l’océan
Réchauffe tes mains près du feu
Ne pleure plus
Je suis là, je suis là.
THE RIGHT WORDS
Les mots qui conviennent
Tu trouveras les mots qui conviennent
Sois patient.
Ils tomberont des toits,
Sur une brise couverte de fleurs
Et la chanson que tu as besoin d’entendre
Sera chantée à travers les arbres
Ecoutes-tu ? Le vois-tu ?
Tu es sur la bonne voie
Tu te rendras compte que les larmes sont là
Pour te donner un regard plus pétillant
Et que la peine avec laquelle tu te bats
Et un ange qui se déguise.
C’est ça l’amour,
Et l’amour, c’est la sagesse.
Jette ton cœur dans l’océan
Jette ton cœur dans la mer
Et tu verras que tous les bons mots
Sortiront naturellement.
Tu as tout le temps de te rendre compte
Tout le temps de croire
Que les doutes et les ténèbres
Laisseront enfin la place à une porte qui s’ouvre,
Et que le paradis dont tu as envie
Se trouve sous tes pieds.
Après quoi cours-tu ?
Où étais-tu ?
Jette ton cœur dans l’océan
Jette ton cœur dans la mer
Et tu verras que tous les bons mots
Sortiront naturellement.
THE DEVIL AND THE DOVE
Le diable et la colombe
Un arbre très haut dans la prairie
Une fleur éclatante sur la branche
Toute la vie est faite pour ce désir fou
De s'allonger dans la nature.
Une main qui tient celle du diable
Une main qui tient la colombe
Les imbéciles misent toujours sur leurs chevaux
Les sages apprennent ce qu’est l’amour.
Cet amour, si profond.
On voit un chemin qui s’élargit au loin
Un chemin qui à présent prend toute la place
Il peut sembler très difficile à parcourir
Mais on ne marche jamais tout seul.
Sans fin, les bateaux approchent
D’un rivage qui ne cesse de s’élargir
Il n’y a pas de porte qui mène au royaume
Le royaume, c’est la porte.
Oh, il est si profond,
Cet amour, il est si profond.
NAPOLEON
Sous les immenses statues dorées
Il y a une ancienne tombe
La forteresse de l’empereur est agitée
Il veut dire quelque chose
Aux princes de la science paresseuse
Et aux marchands de la guerre sainte.
Il n’avait qu’une seule recommandation :
Méfiez-vous de cette métaphore :
Que chaque nation soit alertée :
Dès que le dernier est pleuré,
Un autre tyran naît.
Aux pirates qui ont suivi
Et qui avaient envie d’en découdre avec les règnes de la force
Napoléon a envoyé le message suivant :
« Ne prenez pas les gens de haut ».
Que chaque nation soit alertée :
Dès que le dernier est pleuré,
Un autre tyran naît.
Mère, cette folie me fait peur
Car je l’ai entendu qui m’appelait
J’ai suivi son doigt fantomatique
Et j’ai vu le monde en flammes.
THE ONE TRUE LOVE
Le seul véritable amour
Le monde, enfin, notre seule église
On s’incline pour remercier l’univers
Pour ses bénédictions et ses révélations bouleversantes
Chaque mot,
Chaque murmure entendu,
Même les ténèbres se consument,
Elles brûlent du seul véritable amour.
La baguette magique de l’empathie
M’a dit que je suis toi et que tu es moi
Mais quelque part, en chemin, on a oublié
Qui on est.
Et on a dérivé très loin.
Mais à présent, et pour l’éternité,
On revient, on se tourne vers le seul véritable amour.
Chantons un dernier couplet
La danse des amants n’est pas répétée
Le battement de nos cœurs est une ovation envers Dieu
Ce nom que tous nous lui donnons
Et dans lequel tous les noms se mélangent
Et deviennent le seul véritable amour.