COSMIC BALLET - Le ballet cosmique 

On dit qu’avril est le mois le plus cruel,

Quand reviennent les promesses usées.

Il y a plus de sagesse dans ce bourgeon d’iris

Que dans tous nos siècles de mots.

Vois comme s’ouvre la fleur

Oh, entends ce vœu qui reste muet

Dans son délicat délabrement,

Cette éternité de flux et de reflux,

Oh, le ballet cosmique.
Toute ma vie, j’ai essayé de tuer cette envie,

J’ai essayé de la guérir, de la neutraliser,

Et ça m’a mené vers ma destinée
Oh, comme une lune qui éclaire les marées

Comment le rêve peut-il être brisé

Si le rêveur apprend ?
Ce sont les feux auxquels je me frotte

Mais  je ne me brûle jamais

Le flux et reflux d’un vieil océan

Oh, le ballet cosmique 

Qui danse doucement, qui danse doucement
Tu es sans doute un danseur.

Une femme malade attend, dans son lit de mort

La lumière s’éteint peu à peu dans ses yeux

Quelque part, une autre lumière s’éteint,

Et se transforme en pleurs de nouveau-né.

Oh, dans le vent, un soupir

Nous appelle et nous dit :

« Non, non, la mort n’existe pas,

Seuls les visages changent ».

Toi, mon chéri, tu es le repos et le mouvement

Du ballet cosmique

Qui danse doucement, qui danse doucement.

Des danseurs, c’est ce que vous devriez être.

YOU ARE NOT ALONE – Tu n’es pas seul

Tu t’efforces de rester

Jusqu’à ce qu’un signe apparaisse

Tu n’as rien à craindre

Tu es guidé.

Ce ne sera jamais comme on l’imagine

Sauf si on se l’imagine.

Je me demande où tu es à présent

Je t’entends qui m’appelle

Je te dis que tu n’es pas seul

Une sorte de lumière plane autour de nous

J’entends une voix dans la mienne

Comme dans un rêve éveillé

Tu n’es pas seul

Tu ne peux pas voir ou écouter

Le cœur même de la vie.

Il n’est pas là, et, tout à coup,

Tu le ressens,

Sans direction précise, il est partout

Il connaît chaque mot, il ne fait pas de bruit

Je n’étais pas croyante

Mais je suis certaine à présent,

Certaine que nous ne sommes pas seuls.  
Une sorte de lumière plane autour de nous

J’entends une voix dans la mienne

Comme dans un rêve éveillé

Non, tu n’es pas seul

Seule compte la miséricorde

Tout engendre quelque chose

Rien en ce monde n’est ce qu’il paraît

Cette lumière sur l’eau

C’est la lumière qui est en moi

Et elle me dit que je ne suis pas seule

Une sorte de lumière plane autour de nous

J’entends une voix dans la mienne

Comme dans un rêve éveillé

Et tu n’es pas seul.

MY EYES AND YOUR EYES 

Mes yeux et tes yeux

Dans cette fête de toutes les fêtes,

Nous sommes au cœur d’un tourbillon.

Rires, danses, musique et champagne

Mes yeux et tes yeux sont les centres du monde

Et il tourne, il tourne.
Et si je meurs ce soir mon cœur sera comblé

C’est presque trop beau je dirais

Mes yeux et tes yeux se ferment sous le ciel étoilé

Sous tes baisers, tes baisers.
Ton âme touche mon âme

Et c’est un feu d’artifice,

Qui brûle, et qui continue de brûler.


EVERYTHING BY THE GALLON 

Je fais toujours le plein

Je fais toujours le plein

Mon réservoir n’est jamais à moitié vide.

Il me disait « je crois que c’est la seule façon de voir les choses, l'unique façon ».

Et quand je me trouverai à l’agonie

Je ne regarderai pas l’horloge tourner

Car j’ai entendu, j’ai pleuré, j’ai trop longtemps dormi et essoré

Chaque goutte de tes lèvres adorées.

Oui c’est bizarre.

Il y aura des chansons à chanter

Des longueurs à parcourir

Et ce n’est que le début

Je suis debout.

Et lentement, je danserai

Et si mon attention se détourne du moment présent,

Finis ton verre, finis ton verre

Si t’es un homme, un homme.

Et quand je me trouverai à l’agonie

Je ne regarderai pas l’horloge tourner

Car j’ai entendu, j’ai pleuré, j’ai trop longtemps dormi et essoré

Chaque goutte de tes lèvres adorées.

Oui c’est bizarre.

Il y aura des chansons à chanter,

Des longueurs à parcourir

Et ce n’est que le début

Je suis debout.

Et lentement, je me mettrai à danser.

ATTENTION ARCHERS

Attention, archers
Un soldat est tombé

Il s’est enfui avec une danseuse

Loin de la ville

Et maintenant je suis veuve

Mais je ne suis pas abandonnée.

C’est la façon de danser

Et non la robe.
Je me sens rendue à la porte de la mort

Et j’ai tourné la clé

Mais, par-dessus mon épaule

Une symphonie.
J'entends bien de la musique ?

Ma vie n’est-elle donc pas finie ?
Retour sur terre, ça fait

Un, deux, trois

Plonge tes pieds dans l’océan

Réchauffe tes mains près du feu

Ne pleure plus

Je suis là.

Trésor, la mission

N’est pas terminée,

Bien sûr, tu peux pleurer, mais

Tu ne peux pas te retirer

Où est passée ta sagesse ?

Où est passé ton rire si tendre ?
Dans cet orchestre qui déambule

Impossible de manquer une mesure, alors

Plonge tes pieds dans l’océan

Réchauffe tes mains près du feu

Ne pleure plus

Je suis là, je suis là.

THE RIGHT WORDS 

Les mots qui conviennent

Tu trouveras les mots qui conviennent

Sois patient.

Ils tomberont des toits,

Sur une brise couverte de fleurs

Et la chanson que tu as besoin d’entendre

Sera chantée à travers les arbres

Ecoutes-tu ? Le vois-tu ?

Tu es sur la bonne voie

Tu te rendras compte que les larmes sont là

Pour te donner un regard plus pétillant

Et que la peine avec laquelle tu te bats

Et un ange qui se déguise.

C’est ça l’amour,

Et l’amour, c’est la sagesse.
Jette ton cœur dans l’océan

Jette ton cœur dans la mer

Et tu verras que tous les bons mots

Sortiront naturellement.

Tu as tout le temps de te rendre compte

Tout le temps de croire

Que les doutes et les ténèbres

Laisseront enfin la place à une porte qui s’ouvre,

Et que le paradis dont tu as envie

Se trouve sous tes pieds.

Après quoi cours-tu ?

Où étais-tu ?

Jette ton cœur dans l’océan

Jette ton cœur dans la mer

Et tu verras que tous les bons mots

Sortiront naturellement.

THE DEVIL AND THE DOVE 

Le diable et la colombe

Un arbre très haut dans la prairie

Une fleur éclatante sur la branche

Toute la vie est faite pour ce désir fou

De s'allonger dans la nature.   

Une main qui tient celle du diable

Une main qui tient la colombe

Les imbéciles misent toujours sur leurs chevaux

Les sages apprennent ce qu’est l’amour.
Cet amour, si profond.
On voit un chemin qui s’élargit au loin

Un chemin qui à présent prend toute la place

Il peut sembler très difficile à parcourir

Mais on ne marche jamais tout seul.

Sans fin, les bateaux approchent

D’un rivage qui ne cesse de s’élargir

Il n’y a pas de porte qui mène au royaume

Le royaume, c’est la porte.

Oh, il est si profond,

Cet amour, il est si profond. 

NAPOLEON

Sous les immenses statues dorées

Il y a une ancienne tombe

La forteresse de l’empereur est agitée

Il veut dire quelque chose

Aux princes de la science paresseuse

Et aux marchands de la guerre sainte.

Il n’avait qu’une seule recommandation :

Méfiez-vous de cette métaphore :
Que chaque nation soit alertée :

Dès que le dernier est pleuré,

Un autre tyran naît.  
Aux pirates qui ont suivi

Et qui avaient envie d’en découdre avec les règnes de la force

Napoléon a envoyé le message suivant :

« Ne prenez pas les gens de haut ».
Que chaque nation soit alertée :

Dès que le dernier est pleuré,

Un autre tyran naît. 
Mère, cette folie me fait peur

Car je l’ai entendu qui m’appelait

J’ai suivi son doigt fantomatique

Et j’ai vu le monde en flammes.

THE ONE TRUE LOVE 

Le seul véritable amour
Le monde, enfin, notre seule église

On s’incline pour remercier l’univers

Pour ses bénédictions et ses révélations bouleversantes

Chaque mot,

Chaque murmure entendu,

Même les ténèbres se consument,

Elles brûlent du seul véritable amour.

La baguette magique de l’empathie

M’a dit que je suis toi et que tu es moi

Mais quelque part, en chemin, on a oublié

Qui on est.

Et on a dérivé très loin.

Mais à présent, et pour l’éternité,

On revient, on se tourne vers le seul véritable amour.
Chantons un dernier couplet

La danse des amants n’est pas répétée

Le battement de nos cœurs est une ovation envers Dieu

Ce nom que tous nous lui donnons

Et dans lequel tous les noms se mélangent

Et deviennent le seul véritable amour.